Candidat à la dernière départementale dans le canton de Saint-Pol-sur-Ternoise, Raphaël Mequignon, 41 ans, portera de nouveau les couleurs du PCF lors de la législative dans une circonscription qu’il connaît bien. Originaire d’Avesnes-le-Comte, il a passé sa jeunesse à Pas-en-Artois avant « d’acheter une maison à Habart où j’ai habité pendant 14 ans. À l’époque, j’étais électricien du bâtiment ». Désormais technicien à Enedis, il réside à Noyelles-lès-Humières. Au cœur d’un espace à dominante rural (285 communes), qui s’étend de Bapaume à Auxi-le-Château, il n’aura pas la partie facile. En 2017, Maryse Massart, la candidate du PCF, n’avait obtenu que 0,79 % des voix, loin derrière Bruno Duvergé (LREM) qui l’emportera au final face à l’extrême droite. « Nous ne nous sommes pas encore fixés d’objectifs, mais l’idéal serait de dépasser les 5 %. Nous ciblerons en priorité les communes où Fabien Roussel a réalisé un score honorable à la présidentielle comme à Brimeux (6,59 %) », avance Raphaël, enthousiaste à l’idée de battre de nouveau la campagne. Il compte bien intervenir sur les thèmes qui lui tiennent à cœur comme « l’énergie et l’agriculture, mais aussi le pouvoir d’achat en berne en milieu rural ».
Culture syndicale
Raphaël fait équipe avec Karine Classe. Originaire de Douai, elle vit à Brebières depuis 2017. C’est dans cette ville qu’elle a fait, il y a deux ans, ses premiers pas en politique à l’occasion de la municipale. L’occasion d’adhérer au PCF. « J’ai toujours été proche de ses idées, mais jusqu’à cette date, je me consacrais en totalité à l’action syndicale », explique cette salariée de l’hôpital de Douai. À la tête de son syndicat, elle occupe aussi la fonction de secrétaire à la politique financière à l’Union locale de Douai. Son mentor ? « Le syndicaliste Dominique Ben ! » répond cette femme de 51 ans qui dit « apprécier tout autant les combats menés en commun avec le député Alain Bruneel. Il fait beaucoup pour le secteur de la santé dans le Douaisis ». Avec modestie, elle reconnaît « ne pas maîtriser tous les sujets, même si je m’intéresse à beaucoup de choses et que j’apprends énormément aux côtés de mes camarades de la CGT du Douaisis ». Soucieuse de « combattre le fascisme et la politique de Macron », elle compte continuer à se battre avec les travailleurs « pour les retraites et le pouvoir d’achat ».
