Dans quelles circonstances Étincelle s’est-elle implantée dans votre commune ? Vervins fait partie du territoire Pactes signé avec l’État (former en France deux millions de jeunes et de demandeurs d’emplois peu ou pas qualifiés et accélérer la transformation du système de formation professionnelle – ndlr). Par ailleurs, notre commune est chef lieu d’arrondissement. Elle est située au cœur du territoire concerné. J’ai été informé de la volonté, au niveau national et régional de développer le réseau des écoles de production et qu’un contact avait été pris avec la communauté de communes de Thiérache centre parce qu’il existe de l’immobilier disponible à Vervins. C’est comme cela que l’école Étincelle s’est implantée dans un ancien atelier relais. Qui plus est, elle arrive quelques mois après l’implantation de l’École de la deuxième chance.
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Vous êtes dans la vie proviseur d’un lycée professionnel public à Fourmies, dans le Nord. Que pensez-vous de la pédagogie des écoles de production ? Leur slogan est « faire pour apprendre ». Cette façon de travailler consiste pour les élèves à apprendre en fabriquant pour répondre à des commandes d’entreprises ou de collectivités. Évidemment, c’est très différent de ce que nous faisons en lycée traditionnel. Mais si c’est profitable aux jeunes, je trouve que c’est plutôt pas mal.
Étincelle est un établissement privé. Cela ne vous pose pas de problème ? (Rires) Nous sommes habitués à travailler en bonne intelligence avec le privé. Et puis, il n’y a pas de concurrence avec le lycée professionnel d’Hirson, dans l’Aisne, dont j’ai également été proviseur.
